kalinka-machja CERCLE CULTUREL ET HISTORIQUE CORSE-RUSSIE-UKRAINE

11ème salon du livre historique russe


11ème salon du livre historique russe

​Dimanche 27 septembre 2015, 11ème Salon du Livre historique russe organisé par le Cercle de la Marine Impériale Russe (CMIR).

Le Cercle de la Marine Impériale Russe organise son 11è salon du livre historique russe, 7 rue de Poitiers, dans le VIIè arrondissement à Paris, de 12h à 19h.

Dédicaces des auteurs.




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TROISIÈME FESTIVAL DU CINÉMA RUSSE DE NICE













PROGRAMME

 

Lundi 21 septembre

19:00 - Cinémathèque de Nice

Soirée « Leçon de cinéma » d’Alexandre Sokourov

Mardi, 22 septembre

16:00 - Cinémathèque de Nice

Avant-première en présence de l’équipe du film

Souschinski : la vérité sur la guerre

Réalisation : Anna Dorob

2015, studio Vozrojdenie, 41 min, documentaire

Le film parle du travail difficile de Vladimir Souschinski, caméraman de guerre. Il réunit des chroniques de la Seconde guerre mondiale filmées par Souschinski et ses collègues ainsi que des témoignages de cette terrible période de guerre. Dans ce documentaire sont également inclus des interviews avec le caméraman de guerre, Boris Sokolov, des vétérans de la Seconde guerre mondiale et des caméramans d’aujourd’hui.     

20:00 - Cinéma Variétés

Cérémonie d’ouverture

Avant-première en présence d’Alexandre Sokourov

Francofonia, le Louvre sous l'occupation

Réalisation : Alexandre Sokourov

Scénario : Alexandre Sokourov

Avec Louis-Do de Lencquesaing, Vincent Nemeth, Benjamin Utzerath, Johanna Korthals Altes

2014, France/Allemagne/Russie, 88 min, couleur, docu-fiction

Voilà qu’un siècle encore a passé dans le Vieux Continent…  De lourdes armées foulent le cœur de la civilisation et de nouveaux canons frappent les villes. Dans le massacre et les ruines, le beau, le magnifique, le sacré, créé au cours de millions de minutes et d’heures de labeur obstiné, est anéanti…

A travers l’histoire de la collaboration de Jacques Jaujard et du Comte Franziskus Wolff Metternich pour la préservation des trésors du Musée du Louvre, Sokourov explore les rapports entre l’art et le pouvoir, et questionne ce que l’art nous dit de nous-mêmes au cœur même de l’un des conflits les plus meurtriers qu’ait connu le monde.

Compétition officielle Mostra de Venise, 2015

Mercredi 23 septembre

16:00 - Cinémathèque de Nice

L'Arc-en-ciel

Réalisation : Mark Donskoï

Scenario : Vanda Vassilevska    

Avec Natalia Oujvi, Nina Alissova, Valentina Ivacheva, Gans Klering

1943, studio de Kiev, 86 min, noir et blanc, fiction

Ce film, réalisé dans  des conditions très difficiles pendant la guerre, raconte la lutte héroïque des habitants du village ukrainien de Nova Lebedivka contre les nazis à travers le destin d’Olena Kostiouk, une femme ukrainienne qui, malgré les tortures inhumaines subies, n’a pas dénoncé ses camarades partisans. Le destin de ce personnage, symbole du courage et de la force du peuple, ne laisse personne indifférent.

Le film a pour origine une vieille croyance russe qui assure que les arcs-en-ciel sont un heureux présage.
Prix des critiques des Etats-Unis, 1944

Prix du journal Daily News « pour le meilleur film étranger dans les cinémas américains en 1944 

18:00 - Cinémathèque de Nice

Film inédit

Le Printemps dans la rue Zaretchnaïa

Réalisation : Félix Mironer et Marlen Khoutsiev

Scénario : Félix Mironer

Avec Nina Ivanova, Nikolaï Rybnikov

1956, studio d’Odessa, 90 min, noir et blanc, fiction

Tatiana est une jeune diplômée de l’institut pédagogique. Fraîchement nommée, elle doit enseigner la langue russe et la littérature à des adultes, dans un cours du soir. L’un de ses élèves, Sacha Savtchenko, est le meilleur fondeur de l’usine mais, trop sûr de lui-même, il n’est pas habitué à ce que les filles lui résistent… Or Tatiana refuse ses avances. Dépité, Sacha abandonne les cours, il joue l’indifférent mais il comprend peu à peu qu’il est vraiment amoureux...

Le film, qui connut un grand succès populaire à sa sortie, est aujourd'hui encore considéré par les historiens  et les critiques du cinéma, non seulement comme l'un des films majeurs de la période du dégel, mais comme l'un des chefs-d’œuvre du cinéma soviétique.

 

20:00 - Cinéma Pathé Masséna

Soirée commémorative dédiée à l’escadrille Normandie-Niémen

Avant-première en présence de l’équipe du film

Normandie-Niémen. Monologue

Réalisation : Iegor Klimovitch

Scénario : Kristina Abramian

2015, studio Kedr, 52 min, couleur, documentaire

Le film consacré à l’histoire de l’escadrille légendaire franco-soviétique Normandie-Niemen est construit sur des monologues. Toutes les histoires évoquées sont racontées par les acteurs de ces événements ou par leurs proches.

Qui sont ces gens, devenus des légendes de l’aviation franco-russe ? Quelles histoires humaines, parfois les plus extraordinaires, composaient l’histoire générale du célèbre régiment ?

Nathalie Delfino, fille du commandant de Normandie-Niémen, Louis Delfino: « Pour moi c’est un sacrifice inouï de part et d’autre. Soit c’étaient les pilotes français ou les mécaniciens russes, les pilotes russes… C’est un sacrifice et un remerciement. Parce que moi, je suis là, vivante, grâce à des gens comme ça. »

Jeudi 24 septembre

10:00 - Cinémathèque de Nice

Gosfilmofond de Russie, pour le jeune public

Réservé aux scolaires sur réservation

Projection de dessins animés. En présence de Garri Bardine.

La Nounou, La Nounou et les pirates de Garri Bardine

16:00 - Cinémathèque de Nice

Hommage à Alexandre Alexeïeff, graveur, illustrateur et réalisateur de films d'animation, inventeur de l'écran d'épingles

Films d’animation d’Alexandre Alexeïeff

 Une Nuit sur le Mont Chauve, 1933, 9 min

En Passant, 1944, 1 min 32

Le Nez, 1963, 12 min

Tableaux d'une exposition, 1972, 10 min

Trois Thèmes, 1980, 8 min

Pure Beauté, 1954, 1 min

18:00 - Cinémathèque de Nice

Quand passent les cigognes

Réalisation : Mikhaïl Kalatozov

Scénario : Victor Rozov

Avec : Tatiana Samoïlova, Alexeï Batalov

1957, studio Mosfilm, noir et blanc, fiction
La guerre sépare Boris et Veronika, deux jeunes Moscovites amoureux. Toujours amoureuse de Boris, mais sans nouvelles de lui, Veronika épouse Mark, cousin de Boris.
Le film connut un triomphe à Cannes en 1958 et remporta, par ailleurs, des prix prestigieux dans de multiples festivals internationaux. Tatiana Samoïlova dans le rôle de Veronika eut une grande part dans son succès. Avec un naturel bouleversant, elle exprime la complexité des sentiments qui la torturent : un amour sans faille pour Boris, amour insouciant et confiant au début, obscurci soudain par la séparation qu’impose la guerre, et devenu tragique par la trahison que constitue son mariage.
Palme d'or Festival de Cannes, 1958
Prix spécial de l’Union Soviétique, 1958
Prix Selznik du meilleur film étranger aux USA, 1958

20:00 - Cinéma Pathé Masséna

Avant-première

Le lichen des caribous

Réalisation : Vladimir Toumaev

Scénario : Valeri Bakirov, Savva Minaev
Avec Evgueni Sangadjiev, Galina Tikhonova, Irina Mikhaïlova, Piotr Basnaïev

2014, studio DC-Film, 98 min, couleur, fiction

Prix du public au Festival international du film de Moscou (Russie), 2014
L’histoire se déroule dans la toundra du Grand Nord, au-delà du Cercle Polaire, et montre de manière authentique le quotidien et les traditions du peuple Nenets. Le jeune Aliocha se marie pour céder à l’insistance de sa mère : le foyer

 

familial ne doit pas être vide, la lignée ne doit pas s’éteindre. Mais son cœur bat depuis dix ans pour une jeune fille
qui est allée vivre sur le continent. Pourtant, chaque jour, Aliochka scrute la route. Chaque jour, il attend son amour impossible.

Vendredi 25 septembre

10:00 - Cinémathèque de Nice

Gosfilmofond de Russie, pour le jeune public

Réservé aux scolaires sur réservation

Projection de dessins animés. En présence de Garri Bardine.

La Nounou-3 de Garri Bardin, 2004 ; Je me rappelle de Lev Atamanov, 1975 ; L’autre côté de Mikhaïl Aldachine, 1993; Kele de Mikhaïl Aldachine, 1988 ; Le souriceau Pik de Guennadi Sokolski, 1978

14:00 - Cinémathèque de Nice

Film inédit

Les meurtriers sont en chemin

Réalisation : Vsevolod Poudovkine, Iouri Taritch

Scénario : Manuel Bolchintsov, Vsevolod Poudovkine

Avec Mikhaïl Astangov, Boris Blinov, Alexandre Violinov

1942, studio TsOKS, 64 min, noir et blanc, fiction

Le film, réalisé d’après la pièce de Bertolt Brecht « Grand-peur et misère du IIIe Reich », essaie d’expliquer le mécanisme d’oppression de la personnalité dans un Etat totalitaire despotique et de recréer l’atmosphère d’hypocrisie et de peur dans laquelle était plongé le peuple allemand. Le propos du film ne rentrait pas dans la ligne officielle de l’URSS, c’est pourquoi il a été relégué aux oubliettes pendant de longues années. Il est toutefois un des films inscrits à jamais dans l’histoire du cinéma soviétique.

16:00 - Cinémathèque de Nice

Film inédit

Le traînard du ciel

Réalisation : Semion Timochenko

Scénario Semion Timochenko

Avec Nikolaï Krutchkov, Vassili Merkouriev, Vassili Neschiplenko

1945, studio Lenfilm, 82 min, noir et blanc, fiction

Ce film est l'histoire de trois pilotes, amis de combat, qui ont juré de ne pas tomber amoureux « même des filles les plus belles » avant la fin de la guerre. Mais, après avoir fait connaissance avec les pilotes de l’ « escadrille des femmes », les trois pilotes oublient, l’un après l’autre, leur promesse.

Les chansons de cette comédie musicale ont été enregistrées en URSS sur des disques vinyle en des millions d’exemplaires.

18:00 - Cinémathèque de Nice

Film inédit

Une fois la nuit

Réalisation : Boris Barnet

Scénario : Fiodor Knorre

Avec Boris Andreïev, Ivan Kouznetsov, Nikolaï Doupak, Irina Radtchenko

1944, studio d’Erevan, 77 min, noir et blanc, fiction

C'est la guerre. Sur une petite ville soviétique occupée par les Allemands tombe un avion en flammes. Une jeune fille d'un milieu modeste décide, au risque de sa vie, de cacher et d’aider des pilotes soviétiques sérieusement blessés.

Barnet est considéré, à l’instar de Tarkovsky, comme un cinéaste ayant l’expression la plus complexe et singulière du cinéma soviétique.

20:00 - Cinéma Pathé Masséna

Avant-première en présence de l’équipe du film

La Bataille pour Sébastopol

Réalisation : Sergueï Mokritski

Scénario : Iegor Olessov, Maxime Dankevitch, Maxime Boudarine, Léonid Korine

Avec Julia Peresild, Ievguéni Tsyganov, Nikita Tarassov, Joan Blackham, Vitali Linetski, Vladimir Lilitski

2015, Russie-Ukraine, 118 min, couleur, fiction

Le film retrace la véritable histoire de Ludmila Pavlitchenko, femme tireur d’élite devenue une légende. Sur les champs de bataille elle a vu la mort et les souffrances, mais c’est l’amour qui est devenu pour elle l'épreuve la plus sérieuse, l’amour que la guerre pouvait lui prendre.

Le slogan du film Une femme qui a changé le cours de l’Histoire rappelle son rôle dans l’ouverture d’un second front en Europe. Pendant sa tournée dans les villes américaines, organisée parEleanor Roosevelt, Ludmila a prononcé à Chicago ces mots devenus célèbres : « J’ai vingt-cinq ans et j’ai déjà tué trois cent neuf nazis. Ne croyez-vous pas, gentlemen, que vous vous cachez depuis trop longtemps derrière mon dos ? »

Samedi 26 septembre

14:00 - Cinémathèque de Nice

Gosfilmofond de Russie, pour le jeune public

Projection de dessins animés

En présence de Garri Bardine

La Nounou

Réalisation : Garri Bardine

Scénario : Garri Bardine

1997, studio Stayer, 25 min, animation poupées

Une nuit de Nouvel An, dans une maison huppée, un petit garçon dont personne ne s'occupe invente avec des bouts de chiffons, un gant de boxe et une paire de patins à roulettes, une nounou idéale pour meubler sa solitude. Et comme dans les contes de fées, la poupée prend vie et prépare une fête à la hauteur de l'émerveillement de l'enfant.

Prix au festival « Poisson d’or », Russie, 1998

Prix du meilleur film au festival des films pour enfants « Kids movie », Italie, 1998

Prix « Nika », Russie, 1999

Prix du jury à Zlin, République tchèque, 1998

Prix du meilleur film d’animation au festival « La fenêtre sur l'Europe », Vyborg, Russie, 1999

La Nounou et les pirates

Réalisation : Garri Bardine

Scénario : Garri Bardine

2001, studio Stayer, 26 min, animation poupées

De joyeuses aventures sur la mer, parfois dangereuses, du Garçon et de Nounou.

rand Prix « Chausson d’or » au festival à Zlin, République tchèque, 2001

16:00 - Cinémathèque de Nice

Il était une petite fille

Réalisation : Viktor Eisymont

Scénario : Vladimir Nedobrovo

Avec : Nina Ivanova, Natalia Zaschipina

1944, Soyouzdetfilm, 69 min, noir et blanc, fiction

La vie de deux petites filles, Nastia et Katia, dans le blocus de Leningrad.  Le froid, la famine, les traversées de la ville pour aller chercher l’eau dans la Neva, la mort de la mère, une blessure : les enfants ont supporté tous les tourments de la guerre, à côté des adultes.

Malgré la guerre et le blocus, Nastia et Katia reviennent toujours dans leur monde des enfants avec des poupées  et des chansons enfantines. Le film a été en partie tourné dans Leningrad soumis au blocus. 

Prix spécial au festival de Venise, 1946

18:00 - Cinémathèque de Nice

Films d’animation russes : Garri Bardine

En présence de Garri Bardine

Fioritures

Réalisation : Garri Bardine

Scénario : Garri Bardine

1987, Soyouzmoultfilm, 10 min, film d’animation

D’un petit fil de fer naissent tous les ingrédients ou ornements du récit – un homme, des arbres et des fleurs, une maison, un chien, une femme, une palissade… et des barbelés !

Diplôme d’honneur du festival des courts métrages à Cracovie, Pologne, 1988

Prix du jury à Shanghai, Chine, 1988

Premier prix des critiques au festival de Los-Angeles, Etats-Unis, 1989

Palme d’or pour le court-métrage à Cannes, France, 1988

Le Vilain petit canard

Réalisation : Garri Bardine

Scénario : Garri Bardine

2010, studio Stayer, 75 min, film d’animation

Adapté du conte éponyme d’Andersen et décliné sur le mode de la comédie musicale, l’histoire se déroule dans une basse-cour où un oisillon bien différent des autres voit le jour. Coqs, poules, canards et oies se moquent de lui et le mettent rapidement à l'écart. Le vilain petit canard est chassé des lieux. Il découvre plus tard qu'il est en réalité un beau cygne.

La musique de Tchaïkovski, des ballets « Le lac des cygnes » et « Casse-Noisette », est arrangée par le compositeur Sergueï Anachkine.

Grand Prix au festival de Mumbai, Inde, 2010

Grand Prix au festival de Sitges, Espagne, 2010

Grand Prix au festival de Buenos Aires, Argentine, 2011

Grand Prix au festival d’Erevan, Arménie, 2011

Grand Prix au festival de Seattle, Etats-Unis, 2011

Prix du jury au festival de Teplice, République tchèque, 2011

Grand Prix au festival de Bucarest, Roumanie, 2011

Prix Nika, Russie, 2011

20:00 - Cinéma Pathé Masséna

Cérémonie de clôture

Avant-première en présence de Renat Davletiarov

Ici les aubes sont calmes

Réalisation : Renat Davletiarov

Scénario : Iouri Korotkov, Artem Vitkine, Renat Davletiarov

Avec Piotr Fiodorov, Anastassia Mikoultchina, Genia Malakhova, Agnia Kouznetsova, Sofia Lebedeva, Kristina Asmous, Iekaterina Vilkova, Anatoli Bely, Daria Moroz, Viktor Proskourine

2015, studio « Real-Dakota », « Interfest » et « Nache kino », 115 min, couleur, fiction

D’après le récit éponyme de Boris Vassiliev. Mai 1942, la guerre fait rage. Quelque part en Carélie, les cinq servantes d’une batterie de D.C.A., qui pour la plupart n’ont pas encore vingt ans, et leur supérieur, l'adjudant-chef Vaskov, doivent faire face à une situation imprévue : un commando allemand a débarqué en ce lieu éloigné de la ligne de front. Il importe d’en informer d’urgence l’État-Major. Mais la liaison est coupée, le petit groupe se retrouve dans l’isolation complète et ne peut plus compter que sur lui-même pour agir. L’ennemi a pour mission de s’enfoncer aussi loin que possible dans les arrières soviétiques, et de détruire tous les objectifs vitaux qu’il trouvera sur son trajet. Vaskov et ses cinq filles livrent un combat inégal contre les commandos allemands armés jusqu’aux dents...




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A Sainte-Geneviève-des-Bois, les archives russes s’offrent un nouvel écrin

Florian Garcia | 24 Sept. 2015 -   LE PARISIEN.
 
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Sainte-Geneviève-des-Bois, jeudi. Le directeur de la Maison russe, Nicolas de Boishue (au centre), a présenté une partie des archives à l’ambassadeur de Russie en France (au 2e plan) et au maire PS, Olivier Leonhardt (à droite).
Sainte-Geneviève-des-Bois, jeudi. Le directeur de la Maison russe, Nicolas de Boishue (au centre), a présenté une partie des archives à l’ambassadeur de Russie en France (au 2e plan) et au maire PS, Olivier Leonhardt (à droite). (LP/F.G.)

 

Ce trésor inestimable dormait depuis des décennies dans le grenier de la Maison russe à Sainte-Geneviève-des-Bois. Désormais dépoussiérés, triés et soigneusement entreposés dans un bâtiment entièrement refait à neuf, ces milliers de documents sont autant de témoignages sur le passé commun de la France   et de la Russie.

 

Au terme de cinq années d’un travail acharné, dont les chevilles ouvrières sont le directeur de la Maison russe, Nicolas de Boishue et son père, Jean, le projet voit enfin le jour. Soutenu par la Fédération   de Russie, ce centre d’archives de l’immigration a été inauguré, ce jeudi, avec faste.

En présence de l’ambassadeur de la Russie en France, Alexandre Orlov, de l’ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, de nombreux invités venus de Russie et du maire de Sainte-Geneviève-des-Bois, Olivier Leonhardt (PS), Jean de Boishue a rappelé la genèse du projet : « A la Maison russe(établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, NDLR), beaucoup de personnes très âgées ont fini leur vie. C’est un lieu de mémoire, il y a ici beaucoup de souffrance mais aussi beaucoup de vie. Face à la richesse des documents, il a été décidé de les remettre en état, de les stocker et de les partager. »
De nombreuses correspondances

Désormais, ces pièces fournies par la Croix rouge russe et celles liées à la vie de la Maison russe — fiches de comptabilité, documents d’entrée ou de sortie des résidents mais aussi de nombreuses correspondances laissées sur place à la mort des résidents — ont trouvé un nouvel écrin. Une nouvelle demeure aménagée dans un bâtiment du XVIIe siècle.

 


L’inauguration s’est faite en présence de l’ambassadeur de la Russie en France (2e en partant de la droite), Alexandre Orlov, et de l’ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand (à droite). (LP/F.G.)

 

Une plaque en la mémoire de la princesse Antoinette Mestchersky, la mère de Jean de Boishue qui a dirigé la Maison russe pendant 60 ans, a également été posée.

Réalisé avec le concours de la Fédération de Russie, qui a financé près de la moitié des 1,4 M€ du projet, ce centre d’archives est destiné aux chercheurs, aux associations et surtout, au devoir de mémoire pour toutes ces familles qui ont dû fuir la Russie et trouvé refuge en France après la révolution russe en 1917.

Une demeure chargée d’histoire devenue maison de retraite

La Maison russe de Sainte-Geneviève-des-Bois n’est pas une demeure comme les autres. Ouverte en 1927 à la suite d’un don de Miss Paget à la princesse exilée Vera Mestchersky, arrière-grand-mère de l’actuel directeur, Nicolas de Boishue, cette belle maison a accueilli les réfugiés russes fuyant la révolution de 1917.

Par la suite, la Maison russe est devenue une maison de retraite. Aujourd’hui, cet établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) peut accueillir jusqu’à 80 résidents. Les frais de fonctionnement de celui-ci sont dissociés du centre d’archives de l’immigration qui est gérée par une association.

 
 


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Le mot de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco
 
Lors de la visite officielle à Moscou effectuée l’an dernier et en accord avec le Président de la Fédération de Russie, j’ai souhaité l’organisation de l’opération “2015 Année de la Russie à Monaco”, les liens entre nos deux pays remontant à plus de 150 ans.
Il s’agit de la réalisation sur le territoire monégasque de manifestations ainsi que d’initiatives destinées à mettre en valeur la diversité des relations existant entre la Russie et Monaco, notamment sur le plan culturel, mais aussi dans les domaines historique, éducatif, scientifique, économique, sportif, associatif, gastronomique et de la mode.
Je me réjouis que plusieurs fleurons de la culture russe nous honorent de leur présence, en particulier le Ballet du Bolchoï qui présentera un spectacle coproduit avec le Directeur des Ballets de Monte-Carlo lors de la soirée inaugurale de “2015 Année de la Russie à Monaco”.
Je souhaite remercier et féliciter tous les organisateurs de manifestations et d’initiatives, mon Gouvernement ainsi que les autorités russes dont le soutien fût particulièrement précieux et je forme des vœux chaleureux de succès et de réussite pour cette belle opération.
 
 
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« 2015, année de la Russie à Monaco » regroupe sous un même label un ensemble de manifestations organisées sur le territoire monégasque mettant en valeur le patrimoine commun, les rapports historiques et culturels réunissant les deux États. Cette année mettra également en exergue les relations entre Monaco et la Russie dans les domaines les plus variés : la science, l’éducation, le sport, la gastronomie ou la mode…
« L’année de la Russie à Monaco » a pour ambition de rendre hommage à ces liens nombreux et souvent anciens, mais également d’enrichir la connaissance de tous sur la culture et les traditions russes.
La danse avec les Ballets du Bolchoï, la peinture, la musique et l’opéra… mais aussi les arts populaires et l’histoire de la Russie. L’enjeu de ce foisonnement artistique est d’élargir la vision que l’on peut avoir de ce grand pays et de souligner ce que ce dernier, au fil des ans, a apporté à la Principauté.
Malgré la différence de taille entre les deux pays, « l’année de la Russie à Monaco » se propose également d’encourager le développement de certaines initiatives ou coopérations .
 
Diverses manifestations qui sont prévues tout au long de l’année 2015. Prestige, diversité, originalité….cette année 2015 est le reflet de tout ce qui a pu rapprocher, au fil de l’Histoire, la Russie de Monaco.
 
C’est enfin une invitation à la découverte et à la curiosité, la promesse de vivre des moments d’exception et d’enthousiasme.


http://monacorussie2015.com/





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Jean Maiboroda