Le film "TSAR" de Pavel Lounguine, sort en salle le 13 Janvier 2010.
Le site http://www.evene.fr/ présente ainsi ce film :
1565. Ivan le Terrible, tsar de Russie, subit une défaite dans la longue guerre qui l'oppose à la Pologne. Il ne voit autour de lui que trahison. Pour lutter contre les traîtres, il crée une garde personnelle, 'les Chiens du tsar', dont le signe de reconnaissance est une tête de chien accrochée à
leur selle. 'Les Chiens du tsar' plongent la Russie dans un bain de sang. Effaré, le métropolite - le chef de l'Eglise russe - se réfugie dans un monastère. Ivan le Terrible croyant comprendre et interpréter les signes, voit le Jugement dernier approcher. Il envoie alors chercher Filipp, son ami d'enfance, supérieur du monastère des îles Solovki, et le sacre métropolite. Ce dernier, en tentant de sauver les innocents de la cruauté du tsar, combat de plus en plus le pouvoir... Alors s'affrontent deux visions du monde que tout oppose avec force et violence, fracassant la morale, la justice, Dieu et les hommes.
Le site http://www.evene.fr/ présente ainsi ce film :
1565. Ivan le Terrible, tsar de Russie, subit une défaite dans la longue guerre qui l'oppose à la Pologne. Il ne voit autour de lui que trahison. Pour lutter contre les traîtres, il crée une garde personnelle, 'les Chiens du tsar', dont le signe de reconnaissance est une tête de chien accrochée à
leur selle. 'Les Chiens du tsar' plongent la Russie dans un bain de sang. Effaré, le métropolite - le chef de l'Eglise russe - se réfugie dans un monastère. Ivan le Terrible croyant comprendre et interpréter les signes, voit le Jugement dernier approcher. Il envoie alors chercher Filipp, son ami d'enfance, supérieur du monastère des îles Solovki, et le sacre métropolite. Ce dernier, en tentant de sauver les innocents de la cruauté du tsar, combat de plus en plus le pouvoir... Alors s'affrontent deux visions du monde que tout oppose avec force et violence, fracassant la morale, la justice, Dieu et les hommes.
D'autres présentations sont assez critiques, et même acerbes. On peut en juger à la lecture de la critique du site http://www.excessif.com/
La critique d'Excessif.com (elle-même quelque peu excessive):
Affiche du film Tsar L'HISTOIRE : 1565. Ivan le Terrible, tsar de Russie, subit une défaite dans la longue guerre qui l'oppose à la Pologne. Il ne voit autour de lui que trahison. Pour lutter contre les traîtres, il crée une garde personnelle, "les Chiens du tsar", dont le signe de reconnaissance est une tête de chien accrochée à leur selle. "Les Chiens du tsar" plongent la Russie dans un bain de sang. Effaré, le métropolite - le chef de l'Eglise russe - se réfugie dans un monastère. Ivan le Terrible croyant comprendre et interpréter les signes, voit le Jugement dernier approcher. Il envoie alors chercher Filipp, son ami d'enfance, supérieur du monastère des îles Solovki, et le sacre métropolite. Ce dernier, en tentant de sauver les innocents de la cruauté du tsar, combat de plus en plus le pouvoir… alors s’affrontent deux visions du monde que tout oppose avec force et violence, fracassant la morale, la justice, Dieu et les hommes.
Le réalisateur russe Pavel Lounguine a déjà mis les pieds au festival de Cannes. La première fois en 1990 avec Taxi Blues pour lequel il remporta le prix de la mise en scène. La seconde dix ans après avec La Noce qui repartit avec une mention spéciale pour l'ensemble des comédiens. Après le succès de L'île en 2006, Pavel Lounguine a cette fois ci été sélectionné avec son film Tsar dans "Un Certain Regard". Il y retrouve un de ses acteurs fétiches dans le rôle titre d'Ivan le Terrible, Piotr Mamonov. Et Cannes s'est couvert de neige et a accueilli un duel à mort, politique et religieux.
C'est peu dire que Piotr Mamonov porte une grande partie du film sur ses épaules. Son regard illuminé, ces soliloques avec Dieu et sa folie destructrice forcent le respect tant l'acteur incarne Ivan Vassilievitch comme si sa vie en dépendait. Son duel avec Oleg Iankovski est la grande réussite du film et est tenue avec justesse jusqu'au final. Leurs échanges sur Dieu et la responsabilité humaine imposent le rythme à un long-métrage découpé en quatre segments (la prière, la guerre, le sacrifice et le divertissement du tsar) se vivant comme une progression vers la folie totale de la figure centrale. Influencé par des proches encore plus instables que lui, Ivan IV s'enfonce dans la démence, là où l'homme a dépassé son créateur.
Là où le bât blesse, c'est dans la construction rythmique à l'intérieur de ces actes. Pavel Lounguine s'avère plus à l'aise dans l'introspection, le silence évocateur des regards que dans l'enchevêtrement de séquences chocs. Ces dernières, paradoxalement, réveillent autant le spectateur qu'elles n'infligent à l'oeuvre une mise en scène bancale. Tsar devient une continuité de causes conséquences sans âme, uniquement porté par les deux acteurs principaux. Il ne reste donc que la fascination des deux hommes pour un même Dieu et leur perception opposée quant au pouvoir divin. L'interprétation de la religion devient la nef centrale.
Avec un tel personnage, Pavel Lounguine se devait d'imposer un souffle imposant à ce moment d'une richesse dramatique intense. Il n'y parvient que par intermittences et passe donc à côté du grand film annoncé.
La critique d'Excessif.com (elle-même quelque peu excessive):
Affiche du film Tsar L'HISTOIRE : 1565. Ivan le Terrible, tsar de Russie, subit une défaite dans la longue guerre qui l'oppose à la Pologne. Il ne voit autour de lui que trahison. Pour lutter contre les traîtres, il crée une garde personnelle, "les Chiens du tsar", dont le signe de reconnaissance est une tête de chien accrochée à leur selle. "Les Chiens du tsar" plongent la Russie dans un bain de sang. Effaré, le métropolite - le chef de l'Eglise russe - se réfugie dans un monastère. Ivan le Terrible croyant comprendre et interpréter les signes, voit le Jugement dernier approcher. Il envoie alors chercher Filipp, son ami d'enfance, supérieur du monastère des îles Solovki, et le sacre métropolite. Ce dernier, en tentant de sauver les innocents de la cruauté du tsar, combat de plus en plus le pouvoir… alors s’affrontent deux visions du monde que tout oppose avec force et violence, fracassant la morale, la justice, Dieu et les hommes.
Le réalisateur russe Pavel Lounguine a déjà mis les pieds au festival de Cannes. La première fois en 1990 avec Taxi Blues pour lequel il remporta le prix de la mise en scène. La seconde dix ans après avec La Noce qui repartit avec une mention spéciale pour l'ensemble des comédiens. Après le succès de L'île en 2006, Pavel Lounguine a cette fois ci été sélectionné avec son film Tsar dans "Un Certain Regard". Il y retrouve un de ses acteurs fétiches dans le rôle titre d'Ivan le Terrible, Piotr Mamonov. Et Cannes s'est couvert de neige et a accueilli un duel à mort, politique et religieux.
C'est peu dire que Piotr Mamonov porte une grande partie du film sur ses épaules. Son regard illuminé, ces soliloques avec Dieu et sa folie destructrice forcent le respect tant l'acteur incarne Ivan Vassilievitch comme si sa vie en dépendait. Son duel avec Oleg Iankovski est la grande réussite du film et est tenue avec justesse jusqu'au final. Leurs échanges sur Dieu et la responsabilité humaine imposent le rythme à un long-métrage découpé en quatre segments (la prière, la guerre, le sacrifice et le divertissement du tsar) se vivant comme une progression vers la folie totale de la figure centrale. Influencé par des proches encore plus instables que lui, Ivan IV s'enfonce dans la démence, là où l'homme a dépassé son créateur.
Là où le bât blesse, c'est dans la construction rythmique à l'intérieur de ces actes. Pavel Lounguine s'avère plus à l'aise dans l'introspection, le silence évocateur des regards que dans l'enchevêtrement de séquences chocs. Ces dernières, paradoxalement, réveillent autant le spectateur qu'elles n'infligent à l'oeuvre une mise en scène bancale. Tsar devient une continuité de causes conséquences sans âme, uniquement porté par les deux acteurs principaux. Il ne reste donc que la fascination des deux hommes pour un même Dieu et leur perception opposée quant au pouvoir divin. L'interprétation de la religion devient la nef centrale.
Avec un tel personnage, Pavel Lounguine se devait d'imposer un souffle imposant à ce moment d'une richesse dramatique intense. Il n'y parvient que par intermittences et passe donc à côté du grand film annoncé.